Forge Nemesis
Jean-Louis HERVY – Forge Nemesis
Présentation du dirigeant
Après 11 ans passés au Régiment d’Infanterie de Marine de Vannes, l’ancien militaire décide de se lancer dans sa passion, la forge.
« Mon enfance a été bercée par les histoires d’Astérix et Obélix, du Roi Arthur, de chevaliers et d’épées en tout genre. Je pense que ma passion pour les armes blanches vient directement d’ici » explique le forgeron de 30 ans.
Jean-Louis décide alors de se reconvertir et suit une formation durant deux ans, à Metallica, une école de formation aux métiers de la forge située à Albi, dans le Tarn.
Parents de deux enfants, Jean-Louis et sa conjointe Tracy arrivent finalement en 2021 à Pluméliau dans leur chaumière du Kerscouard afin de démarrer une nouvelle aventure en février 2022, celle de Forge Nemesis.
La création de Forge Némésis
Pour lancer un commerce, il faut une identité. Le jeune papa est alors inspiré par Némésis, la déesse grecque de la juste colère et du châtiment céleste, également assimilée à la vengeance et à l’équilibre. Et elle a pour attribut… un couteau !
Jean-Louis créé ainsi des couteaux et autres outils en métal, comme des haches, des ouvre-lettres ou encore des ciseaux à bois forgés sous le nom de Forge Nemesis.
Chaque création est unique, locale, faite main et surtout, suit un long et minutieux processus. « Pour mes produits les plus luxueux, je commence par chercher le minerai à la main, dans le bois de ma propriété, afin de créer mon propre fer » explique le forgeron. Il travaille ensuite la matière sur sa forge, qu’il a lui-même construit, en pierre et en terre d’argile, puis termine ses créations avec un long travail de ponçage et de limage. Enfin, il ajoute un manche en bois de bouleau ou de saule, lui aussi directement récolté à la main dans sa propriété.
La qualité plutôt que la quantité
« Lorsque je créé mon propre acier, je ne dépasse pas la barre de fusion lors de sa cuisson. Cela me permet de produire un acier de meilleure qualité, qui ne rouille pas, ne s’oxyde pas et qui se soude bien mieux » explique Jean-Louis.
Pour le forgeron-coutelier, la qualité est bien plus importante que la quantité. « L’impact sur l’écologie et même sur la santé des consommateurs est vraiment différent lorsqu’ils achètent des produits locaux, faits main et surtout, avec de bonnes matières premières ! »
Jean-Louis n’hésite pas à faire prendre conscience de certains dangers que courent les consommateurs « La plupart des couteaux de cuisine vendus en commerces contiennent du chrome ou de l’aluminium, qui peuvent, sur le long terme, être cancérigènes. »
Pour le moment, Jean-Louis vend ses créations Nemesis uniquement via les réseaux sociaux, sur Instagram et Facebook.