Le zéro-phyto
Plan de désherbage communal
La commune s'engage dans le cadre de son plan de désherbage
Depuis une vingtaine d’années, la commune s’engage dans le cadre de son plan de désherbage qui vise à :
- réduire l’utilisation de produits chimiques,
- concevoir les aménagements pour limiter le désherbage,
- prévoir des plantes couvrantes ou rampantes limitant le recours au désherbage,
- définir des niveaux « d’herbes folles » acceptables,
- former le personnel communal concerné.
En 2008, la commune a anticipé la réglementation en s’engageant, aux côtés du Syndicat mixte de la Sarre à l’Evel, sur un programme de réduction de l’usage des pesticides (programme repris depuis par le Syndicat de la vallée du Blavet). Un plan de désherbage a donc été mis en œuvre.
En 2010, une nouvelle charte régionale des espaces communaux a été adoptée et la commune a pu adhérer au niveau 1 de cette charte limitant l’usage des produits phytosanitaires uniquement au cimetière et aux terrains de football.
Nous ne traitons donc plus les espaces sensibles (trottoir, caniveaux, allées stabilisées…), qui ont été entretenus à la débroussailleuse, remplacée en 2018 par le désherbeur thermique (testé depuis 2017) et la balayeuse mécanique.
Test du désherbeur thermique
Zéro phyto
Depuis 2016, la gestion des espaces verts respecte le zéro phyto.
La mobilisation citoyenne a permis de réaliser des désherbages manuels du cimetière de 2016 à 2018. Merci aux habitants volontaires d’avoir soutenu cette démarche Zéro phyto !
Pour limiter le besoin d’entretien du cimetière, une partie a été enherbée en 2019. L’intégralité du cimetière devrait être enherbée en 2020.
Les principaux facteurs de longévité et de réussite du zéro phyto sont :
- Les échanges techniques entre communes sur les difficultés rencontrées et les solutions envisageables,
- Le binôme élus-agents dans un objectif commun,
- La pédagogie pour convaincre certains habitants d’accepter des herbes et des modes d’entretien différents,
- Le désir de préserver l’environnement, tant pour la qualité de l’eau que la qualité de l’air.
Tous concernés par la qualité de l’eau et de l’environnement
Au-delà des bonnes pratiques municipales, chacun d’entre nous doit diminuer voire stopper l’utilisation des pesticides.
• Les agriculteurs se sont engagés, depuis plusieurs années, dans des opérations de bassin versant, visant à utiliser des molécules moins nocives, voire dans certains cas, le désherbage mécanique.
• Les particuliers doivent également s’impliquer dans cette démarche en utilisant les désherbants chimiques uniquement lorsque cela est strictement nécessaire, et en ayant des pratiques respectueuses de l’environnement.
Les jardineries intègrent progressivement des démarches visant à promouvoir le jardinage au naturel et à conseiller au mieux leurs clients sur l’usage des pesticides.
La loi Labbé
Le 23 janvier 2014, l’Assemblée nationale adopte sans modification en première lecture la loi Labbé, visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national. Le texte prévoit la mise en place de l’objectif zéro phyto dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2020 : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’état, les collectivités locales et les établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades et forêts.
Il faut savoir que les particuliers et les jardiniers amateurs seront tout particulièrement concernés puisqu’il est prévu l’interdiction de la commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel à partir du 1er janvier 2022.