La résistance et la Libération
Commune historique de Pluméliau
Pluméliau fut un centre actif de la Résistance dès l’été 1943. Celle-ci se donna pour tâche le démembrement par tous les moyens mis à sa disposition de l’organisation militaire allemande établie dans la région de Pontivy. En obligeant les ennemis à maintenir sur place des formations qui auraient été indispensables en Normandie, elle contribua pour une bonne part à la réussite du débarquement allié.
Durs combats : Kervernen 14 juillet 1944
Dès 5 heures du matin, le 14 juillet, c’est le combat de Kervernen. 2000 soldats cernent le camp des maquisards (dont la moitié se trouve en opération de parachutage). Les sentinelles abattues, les combats feront rage jusqu’à 17 heures. Il y aura 62 disparus, tués au combat ou fusillés plus tard à Colpo. Du côté allemand, les pertes seront évaluées à 150 blessés ou tués. Comme à l’accoutumée, les nazis incendient les fermes de kergan et Kervernen.
Le Rodu 29 juillet 1944
Par représailles, la ferme du Rodu est brûlée, après que des chefs résistants et parachutistes y soient fusillés
La libération
Le 4 août 1944, Pontivy est libéré, ainsi que Pluméliau et les communes avoisinantes.
C’est dans l’après-midi que les hommes de la compagnie du commandant Jacques font leur entrée dans le bourg.
Tout le monde est en liesse et vit des heures inoubliables à jamais gravées dans les mémoires et dans les cœurs.
Pluméliau fut citée parmi les communes les plus résistantes du département.
Cet hommage dû aux résistants, héros disparus ou vivants, rejaillit sur ses habitants, sympathisants de leurs actions, sur les cultivateurs qui les hébergeaient au risque de leur vie, sur tous les partisans de la Libération Nationale enfin, œuvre d’une même ferveur populaire.